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Huffington Post
28 février 2010

Les césars c'était chiant

(Souvent, lorsque je regarde la Cérémonie des Cesars, j'ai une pensée, pour l'acteur ou le réalisateur hollywoodien, présent dans la salle pour recevoir un prix d'honneur et qui doit se demander ce qu'il se passe.

Bon, depuis que je suis référencé par Jess, on m'a dit que mes écrits étaient mauvais et qu'il fallait que je fasse comme elle. Du coup, bah, hein, je vais faire une suite dialoguée, pour faire comme elle.

Bon, alors, ça commence lorsqu'Harisson Ford téléphone à Steven Spielberg.*

Ford : Salut Steven, c'est Harisson.

Spielberg : Hello, Harisson. "Comment ça va ?"**

Ford : Ha ? T'as appris pour mon cesar d'honneur ?

Spielberg : Et comment. J'étais avec Clint Eastwood et Martin Scorcese lorsqu'on a apprit ça. On s'est mis à chanter "il est des notres, il a eu son prix pourri comme les auuuutres."

Ford : Vous êtes vaches. Vous auriez pu me prévenir avant d'y aller...

Spielberg : Bah, non, ça fait parti du gag. On prévient personne, on dit "je suis très content, les français m'ont remis un prix, c'est l'une des plus grande distinction qu'il puisse y avoir." Et chaque année, il y en a un qui se fait couillonner et qui passe 3 heures à suivre une cérémonie avec des français qui font des gags incompréhensibles."

Ford : Je me méfiais qu'il y avait un tuyau percé quelque part. Le fait que Jude Law, Sylvester Stallone, et Hugh Grant l'aient reçus avant moi, je me suis dit "bizarre". Du coup, j'ai ramené Sigourney Weaver avec moi.

Spielberg : Alors, c'était comment ?

Ford : Pathétique. A un moment, on a vu un ours blanc qui portait un sac à main, passer en arrière plan. Je me suis dit "on touche le fond"

Spielberg : Et c'était quand ?

Ford : 5 minutes après le début de la cérémonie. Du coup, comme je ne savais pas ce qui était drole, j'étais crispé durant toute la soirée. A la fin, j'ai dit à Sigourney... "wha, il doit y avoir plein de jeux de mots français, parce que j'ai rien compris aux gags" elle m'a dit "non, mais je te rassure, les français non plus."


Harisson Ford, essayant de comprendre les gags d'Elie Semoun.
(Capture d'Ecran / Canal +)

Spielberg : Et t'as dit quoi pour ton discours ?

Ford : Au début, j'ai écrit... "Bravo pour ce pays qui nous amène plein de techniciens pour faire nos effets spéciaux. Bravo pour ce pays qui nous amène des réalisateurs pour nos clips et pour nos films de sf. Courage, les gars, avec un peu d'ambition, vous aussi vous aurez une production intéressante." Ils m'ont dit "houlalala, malheureux, ne raconte pas ça. Tu leur parle de la Nouvelle Vague... de Truffaud, de Godard, de... Rohmer." Tu connais, ça toi, Rohmer ?"

Spielberg : Houla.... faut jamais essayer des trucs comme ça. C'est comme les films slovaques qui parlent de patates et de luttes contre la dictature, si jamais tu tente d'en voir un t'est foutu à tout jamais.

Ford : En tout cas, ils ont fait une rétrospective du gars... Et bah, 5 minutes de tout ses films bout-à-bout, ça atteignait à peine l'intensité d'une pub pour tampon hygièniques.


(Capture d'Ecran Canal +)

Ford : Et puis, c'était looong. Et remplis de gags pas drole, j'avais l'impression d'assister à une session "longue durée" du Saturday Night Live... mais du Saturday Night Live de 2010. Pire... y a une nana qui a fait le bruit du cochon pendant 5 minutes !!

Spielberg : Ouach !


Jeanne Balibar : Le point de jonction entre le pathétique et le pénible.
(Capture d'écran Canal +)

Ford : Sans tout ces trucs, la cérémonie aurait fait une heure et demi de moins... on remettait les prix à tout le monde, et puis basta. Mieux, on aurait pu remettre le prix au seul film "Le Prophète" en leur disant "ok, vous avez gagnés tout ça, faites votre discours." C'était génant, on avait l'impression que c'était toujours les même qui revenait au micro. J'ai pas compris, ils ont sortit qu'un seul film cette année en france, c'est ça ?

Spielberg : Sans doute. En tout cas, cette année, j'ai entendu parler que de celui-là.


Jacques Audiard aura passé plus de temps debout qu'assis.
(Capture Canal +)

Ford : Ouais, je pense que c'est ça. Ils ont sortit un seul film cet année, et ils ont fait des fausses bandes annonces de films, histoire que ça ne se voit pas trop. Et puis, ils envoient des figurants pour gagner certains prix.

Spielberg : T'est sur ? Ca serait gros, quand même.

Ford : Si. A un moment, il y a un réalisateur qui a gagné pour un film "Les Jolis Mecs" ou un truc du style... et bah, j'avais vu dans un journal qui datait d'il y a quelques mois, exactement le même gars, gagner un prix pour son comics-book.


La France, le pays des figurants et des costumes.
(Capture d'ecran - Canal +)

Spielberg : Ils font des remises de prix pour les comics-book maintenant ?

Ford : Biensur que non. Mais c'est sans doute histoire de "faire semblant". Ils doivent s'ennuyer le week-end dans leur pays.

Spielberg : Bon, on force la main pour envoyer qui l'an prochain ? En plus, leur cérémonie est trop prêt des Oscars. Il y a quelques années, c'était à 24h des Oscars, du coup personne ne voulait se déplacer.

Ford : Et vous avez envoyé qui ?

Spielberg : Will Smith.... (hilare) "pour l'ensemble de sa carrière".

Ford : Quoi ? ....  Mais, comment ça se fait que personne n'a... heu... remarqué que....

Spielberg : Les journaux américains ? Ils s'en fichent. Je te jure, on peut envoyer n'importe qui aux césars ! J'enverrais bien Sean Connery l'an prochain.

Ford : Pas bête. Gateux comme il est, il serait capable de gober ça. Et puis, ça lui apprendra à m'avoir envoyé une vraie gifle sur Indiana Jones."

Pour finir, comme pour Jess, une image de Winnie l'ourson :


(Mais qu'il est mignon...)

Toute ressemblance avec des personnes réelles ou faits ressemblant ne serait qu'une pure coïncidence... ou pas. Clin d'oeil

* Non, ça n'est pas les noms de mes collègues de travail.

** En français dans le texte.

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