Et oui, plus d'un an après ma dernière note sur les meilleurs épisodes du 3eme Docteur, je m'attaque au 4eme. Car oui, il m'a fallut près d'un an pour me regarder les 42 sérials du 4eme Docteur (et de les disséquer afin d'en faire une analyse pour wikipédia....) Et si pour les autres Docteurs, j'avais fait un Top 10, celui-ci a tellement d'épisodes qu'on peut faire un Top 20. Bon, ok, c'est certes un Top 15 déguisés en Top 20, mais on va pas chipoter là dessus.
Que dire du 4eme Docteur ? Contrairement à pas mal de gens, ça n'est pas mon préféré de la période classique, j'ai tendance à trouver qu'il est parfois froid et sec avec ses compagnons et un peu condescendant. Mais au fond, ce côté rebutant joue aussi sur sa façon d'interpréter le Docteur, comme un personnage capable d'être parfois un doux dingue, parfois un fou dangereux et parfois un génie timbré.
Le Docteur de Tom Baker aura aussi traversé des périodes planifiées par trois ou quatre producteurs différents avec des visions très différentes de ce qu'il fallait pour la série, aura enchainé 5 compagnons différents, mais le personnage est quand même resté constant dans son interprétation et rien que cela, ça force le respect.
De 20 à 16 : Les Guilty Pleasures :
Je suis contre cette fameuse légende selon laquelle TOUS les épisodes de la période Tom Baker sont bons. J'ai trouvé certains épisodes ennuyeux, d'autres mal écrits et certains sont tellement barrés que ça en devient des nanars : des épisodes tellement mal écrits ou "over-the-top" qu'ils en deviennent géniaux.
Numéro 20 : The Hand of Fear
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Par certains aspect, cet épisode n'est pas si honteux que ça : Elizabeth Sladen offre une prestation décente pour le départ de son personnage de Sarah Jane Smith et sa scène de départ est assez touchante. De plus, l'histoire, à base de malédiction et de centrales atomiques, pourrait limite être potable jusqu'à ce qu'à la dernière partie, la méchante se révèle être un homme. Et là, le changement de sexe fait soudainement cabotiner le personnage à mort au point qu'on bascule d'épisode de "sympa" à "nanar".
Numéro 19 : K-9 and Company : "A Girl Best Friend"
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Oui, c'est de la triche. Doublement de la triche.
1) D'une part, parce que c'est PAS un épisode de Doctor Who, mais l'épisode d'une série dérivée de Doctor Who, avortée, diffusée à Noël 1981. Sauf qu'en l'absence d'une "suite" cet épisode est considéré par les spectateurs de l'époque comme le premier épisode "Spécial Noël" de la série. De plus, les événements qui y apparaissent sont officiellement "canons" et servent de base à plusieurs épisodes de la série (ancienne et nouvelle !) Et puis je me voyais mal faire un "TOP 1 des meilleurs épisodes de "K9 and Company.""
2) D'autre part, c'est pas "techniquement" dans la période du 4eme Docteur, puisque celui-ci s'était régénéré quelques mois auparavant en 5eme Docteur. Seulement, K-9 et Sarah Jane, ça reste quand même des compagnons du 4eme Docteur et c'est franchement assez marrant de voir pour une fois ce qu'il arrive aux compagnons lorsque le Docteur n'est pas là.
Donc, voilà, ce pilote est nul et on comprend pourquoi la BBC n'a pas donné suite : L'histoire est lente, relativement creuse, les ennemis sont idiots, le ton est inadapté. Mais je l'aime bien quand même : C'est quand même plaisant de voir Sarah Jane et K-9 se donner enfin la réplique, il y a des bons traits d'humour et le générique est TELLEMENT kitsch que ça en devient vraiment un plaisir coupable.
Numéro 18 : The Creature from the Pit
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(Si on avait mis cette créature sur la place Vendôme elle serait déjà mort à coup de haches !!)
La saison 17 est la saison des hauts et des bas : 2 excellents épisodes, un bon épisode... et trois ratages en plein milieu (The Creature from the Pit, Nightmare of Eden, The Horns of Nimon.) Des trois, "The Creature From The Pit" à ma préfèrence tant on a l'impression que les acteurs et réalisateurs tentent d'y croire, malgré un scénario mal foutus, des acteurs secondaires peu convaincants et des effets spéciaux qui ne sont pas à la hauteur. On aligne les rires et les *facepalms* et au final on a passé un bon moment.
Numéro 17 : The Invisible Enemy
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Cet épisode est célèbre parce qu'il introduit, de façon assez sympathique, le personnage de K-9.
Mais le scénario est assez bancal (ça part vraiment dans tous les sens) et surtout les effets spéciaux ont super mal vieillis. Ainsi, on voit le Docteur se balader dans son propre système inumitaire en carton pate, avec des globules rouges visiblement en polystyrène. S'en dégage une impression de fouilli monumental, mais franchement sympathique.
Numéro 16 : Robot
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Le premier épisode à faire apparaître le 4eme Docteur n'est pas connu pour la finesse de son scénario, dans lequel celui-ci est confronté à des scientifiques totalitaires qui construisent un robot qui joue très mal et va se rebeller contre l'humanité.
C'est vraiment très très cons par moment (et encore plus con en V.F. cet épisode ayant l'un des rares épisodes à avoir été diffusé en France) mais les acteurs semblent prendre un pied fou à cette histoire où le Docteur collabore une avant-dernière fois avec U.N.I.T. C'est un avant-dernier baroud d'honneur très sympathique : le Brigadier encore plus flegmatique que jamais, Benton qui met les pieds dans le plat, Sarah Jane est parfaite en enquêtrice maladroite, Harry Sullivan qui ne comprend rien et le Docteur est dans une folie comique post-régénération.
Et le pire, c'est que c'est totalement communicatif.
De 15 à 11 : D'agréables surprises :
Numéro 15 : Destiny of the Daleks
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Les ennemis "iconiques" du Docteur ont souvent été la bête noire des scénaristes et en partie ceux de la seconde moitié des années 70, qui souhaitaient, le moins possible, faire appel à eux. Le 4eme Docteur ne va donc ne rencontrer qu'une seule fois les Sontariens et les Cyberman en 1975 et on pensait les Daleks enterrés la même année dans "La Genèse des Daleks" (voir plus bas.) Mais, ceux-ci reprennent vie en 1979 dans un dernier script écrit par Terry Nation, dans lequel, leur créateur, Davros, ressuscitait par la même occasion.
L'épisode est loin de "La Genèse des Daleks" et plus proche de "Day of the Daleks" et "Planet of the Daleks" mais n'est pas honteux pour autant : l'histoire reste bien construite, ça fait plaisir de revoir les Daleks, les échange entre le Docteur et Davros sont savoureux, on voit les premiers pas de Lalla Ward en Romana et il y a pour la première fois dans la série, des plans en SteadyCam (ok, ça n'intéresse que moi.) Sans parler du look totalement disco des aliens qui aident le Docteur qui moi me fait assez marrer.
Bon, par contre, cet épisode fait figurer la scène de régénération de Romana, une scène comique tellement éloignée de ce que la série a montré en la matière (elle a juste "changée de forme" et change de visage comme on change de costume...) que les fans s'en arrachent toujours les cheveux (certains livres ou pièce audios ont tentés d'en donner une explication... toujours très bancale.)
Numéro 14 : The Face of Evil
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Si l'épisode début de façon un peu "con con" (le Docteur fait encore face à des indigènes un peu idiots sur une planète jungle faite en studio) c'est la première apparition d'un de mes compagnons préféré en la personne de Leela.
Leela détonne totalement des habituelles compagnes du Docteur : Depuis le début des années 70, celles-ci étaient des d'assistantes sympathique et vaguement débrouillardes. Selon les besoins du scénario, elles pouvaient tout aussi bien aider le Docteur, venir à son secours ou être capturées. Ici, la donne change. On ne menace pas Leela : c'est Leela qui vous menace. Indigène sauvage mais relativement intelligente, elle est son propre kit de survie et en cas de danger, le Docteur passe plus son temps à l'empêcher de tuer les ennemis que l'inverse. De plus, elle était vêtue parfois en indigène à la petite tenue, ce qui ne déplaisait pas aux "papas" de l'époque qui regardaient la série avec leurs enfants.
Concernant cet épisode, le scénario se suit assez bien : on se demande pourquoi le visage du Docteur se trouve gravés sur une montagne ? Pourquoi les indigènes le considèrent comme le visage du démon ? Pourquoi le Docteur ne semble pas s'en souvenir ? Et surtout l'avant dernière partie est assez prenante.
Numéro 13 : The Keeper of Traken
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Au fond, la saison 18, n'est qu'un progressif glissement du 4eme Docteur vers le 5eme Docteur : l'équipe de production change peu à peu, les scénarios deviennent plus "hard SF" qu'aparavant et les compagnons se font remplacer peu à peu. Aussi pour assurer la transition entre les deux Docteur, le producteur John Nathan-Turner et le script-éditor Christopher H. Bidmead décident de faire une trilogie qui verrait la réapparition du Maître et le changement de corps du Docteur.
Autant vous prévenir tout de suite, la première partie de cette histoire est assez barré, avec des être méchants qui se retrouvent enfermés dans des statues pour être purifié et une reine assez bête pour se laisser envouter par la plus maléfique de ces statues. Néanmoins, dès la réapparition du Maître, l'épisode passe à la vitesse supérieure et devient assez jouissif. Par contre, la fin est totalement "What-the-fuck", je vous prévient directement.
De plus, cet épisode voit apparaître Nyssa, un autre compagnon du Docteur qui restera deux saisons durant et pour lequel j'ai plutôt de la sympathie. Même si, son rôle dans cet épisode-ci, ne brille pas particulièrement.
Numéro 12 : The Androïds of Tara
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Je me suis rendu compte qu'un seul épisode de la saison 16 figure dans ce top (en dehors des "mentions honorables plus bas.") Pourtant, celle-ci n'est pas mauvaise du tout et aligne d'assez bon épisodes. L'originalité de cette saison était d'avoir un "fil directeur" en l'occurence les 6 parties de la "clé du temps" que le Docteur doit aller chercher un peu partout dans l'univers, l'occasion de visiter une planète ou un temps différent. Il est adjoint de Romana, une Time Lord, ici jouée par la brune Mary Tamm.
J'ai une petite préférence pour cet épisode là, qui s'inspire ouvertement du film "Le Prisonnier du Zenda" et offre tout ce qu'on peut espérer d'une aventure de Doctor Who réjouissante : monde pseudo-médiéval, méchant conspirateur qui cabotine, Romana qui fait du cheval, Tom Baker en forme, K-9 utilisé de façon intelligente dans le récit. Que demande le peuple ?
Numéro 11 : Terror of the Zygons
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Si "Robot" était l'avant-dernier baroud d'honneur de l'équipe d'U.N.I.T. ici, c'est le dernier baroud (on en reverra quelques membres dans "The Android Invasion") dans un scénario un peu moins stupide que celui de "Robot." Une petite ville d'écosse est en proie à une invasion et l'on retrouve des extra-terrestres boutonneux qui peuvent changer de forme ainsi que le Brigadier et Benton en pleine forme. Bon, ok, on y voit un monstre du Loch Ness en caoutchouc mais bon, c'est relativement excusé.
Cet épisode marque aussi le départ d'Harry Sullivan d'une manière assez absurde (il a préféré prendre le train plutôt que le TARDIS) et plutôt dommage car je l'aimais bien. De plus, il constitue un bon prologue à l'épisode des 50 ans, qui mettait en scène les Zygons et donnait une justification "à postériori" de leur venue sur Terre.
Dire qu'il faudra attendre 8 ans avant de revoir la moustache du Brigadier.
De 10 à 1 : La crème de la crème :
Numéro 10 : Warriors' Gate
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Il y a trois fans de Romana : Les fans de la première Romana, incarnée par Mary Tamm. Les fans de la seconde Romana, incarnée par Lalla Ward... et les quelques excentriques qui ont écoutés les livres audios dans laquelle il y a une Romana n°3 incarnée par Juliet Landau.
Bref, c'est le seul compagnon du Docteur qui soit aussi un Time Lord et cela permet de lui donner la réplique et d'abaisser un petit peu son caquet de voyageur du temps. Lalla Ward est très bien dans ce rôle, à moitié extra-terrestre qui connait les principes du temps, à moitié jeune fille souriante et insousciante. Son duo avec Tom Baker avait une parfaite alchimie (hors écran, les deux acteurs fricotaient, ce qui explique un peu cela.)
Aussi, c'est un peu un crève-coeur que de la voir partir à la fin de cet épisode, avec K-9, qui plus est dans une fin bâclée. Dommage, car l'épisode est lui-même assez original : les passagers du TARDIS ainsi que les passagers d'un vaisseau militaires, se retrouvent coincés dans le vide entre les dimensions, un univers tout blanc. Il y a des séquences oniriques assez impressionnantes, une histoire assez complexe à base de peuple opprimé, et cerise sur le gâteau Adric a un rôle positif et intéressant dans cet épisode.
Numéro 9 : Logopolis
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Voilà, c'est le dernier épisode où le Docteur est incarné par Tom Baker, le chant du cygne, le dernier coup de chapeau.
L'histoire est assez intriguante, le Docteur étant mené sur une planète où des mathématiciens constituent (en eux-même) un ordinateur géant : il y a de la SF, des manigances par le Maître, des explosions d'univers, des événements paranormaux à foisons et pour la première fois l'apparition de la "Cloister Bell" une cloche qui ne sonne qu'en cas d'extrême danger (et qui sonne depuis très souvent dans la série, même s'il a fallut cet épisode pour m'en rendre compte...)
Bon, l'épisode est un peu décousu, hélas, ce qui explique pourquoi il est si bas dans le classement : le personnage de Tegan est plutôt agaçant au premier abord, Nyssa réapparaît comme un cheveu dans la soupe et surtout, les dernières minutes m'ont fait décrocher la machoire et dire "WHAAAAT ?" tant la résolution sort complètement de nulle part. (Amenant un super-pouvoir que personne ne mentionnera plus tard et qui s'appuie vaguement sur l'épisode de fin du 3eme Docteur.)
Numéro 8 : Pyramids of Mars
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Parmis toutes les équipes qui se sont occupés du 4eme Docteur, le duo Robert Holmes – Philip Hinchcliffe, demandera aux scénaristes de s'inspirer des classiques de la Hammer pour écrire les scénarios Cela ne dura pas très longtemps, et une ligue de vertue fit pression auprès de la BBC pour censurer certains épisodes. Pourtant cela donne une aspect très "gothiques" à la saison 13 : ainsi défilèrent les fantômes (Planet of Evil) les arbres hantés (Seeds of Doom) Frankenstein et les sorcières (The Brain of Morbius) et ici, les momies.
L'idée de base est assez couillonne (les pharaons sont en réalité des extra-terrestres et l'un d'entre eux décide de revenir sur Terre... C'est vraiment très con. J'espère que personne n'a fait de film là dessus, ou pire, une série en 10 saisons...) mais bien traitée : les acteurs s'en donnent à coeur joie, l'atmosphère est bien rendue et se déroule dans un manoir hanté et le méchant est un dieu mégalomaniaque.
Bref, un bon épisode bien foutu et assez jouissif.
Numéro 7 : The Brain of Morbius
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Autre épisode de la saison 13, autre histoire "gothique" qui convoque à la fois un frankestein de pacotille et son assistant fou, une planète dévastée, un cerveau dans un bocal et surtout des sorcières. Ce sont elles qui donnent une plus value à cet épisode, notamment parce qu'elles sont liées aux seigneurs du temps, et que Steven Moffat les a d'ailleurs ramené dans la mythologie pour un bonus lié au 50eme anniversaire.
L'ambiance est là, les acteurs sont au meilleur de leur forme et le scénario se montre tour à tour effrayant, comiques, émouvant.
Numéro 6 : The Masque of Mandragora
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Habituellement les compagnes ont tendance à partir en fin de saison, afin de faciliter la transition avec l'équipe prochaine, d'avoir des plannings de tournages plus clairs et les contrats qui se finissent à date fixe. Alors qu'elle devait partir à la fin de la 13eme saison, Elisabeth Sladen (Sarah Jane Smith) entend parler de "The Masque of Mandragora" et décide de rester jusqu'à ce que cet épisode se fasse (elle partira à l'épisode d'après.) C'est dire à quel point cet épisode envoie du rêve.
C'est vrai que pour l'ouverture de la saison 14, l'équipe aura mis les petits plats dans les grands avec une reconstitution de l'Italie de la Renaissance en costume et des scènes impressionnantes pour une série télé d'époque. Le scénario est loin d'être inintéressant avec une histoire de secte constituée autour d'un être sous forme d'une boule blanche et ses intrigues de traitrise pour des successions ducales.
Bref, j'ai beaucoup aimé.
Numéro 5 : The Deadly Assassin
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Pendant des années, la planète d'origine du Docteur était inconnue. Il aura fallut 6 saisons avant que les Seigneurs du Temps apparaissent pour la première fois et onze avant que le nom "Gallifrey" soit prononcé au détour d'une conversation par le Docteur. Et voilà, après quatorze ans où l'on voyait ceux-ci épisodiquement, souvent le temps d'une scène vite fait, les Time Lords vont avoir un épisode central montrant leur planète.
Et de s'apercevoir qu'au fond, ce sont surtout des pédants, pleutres et installés dans une société décadante. Cet épisode est important car il fixe la mythologie des seigneurs du temps : le poste de président, la matrice qui leur sert de réseau de communication et Rassilon en tant que fondateur de leur société. Et les raisons pour lesquels le Docteur n'a pas vraiment envie d'être en compagnie de ces gens là.
Quand à l'épisode en lui même, il se présente sous forme d'un thriller politique de science fiction avec un attentat commis sur le président des Seigneurs du Temps et le Maître qui intrigue en sous-main. Et il est plutôt agréable à regarder et déservit par un assez bon casting.
Ce qui est marrant, c'est qu'à l'époque, l'épisode avait été TRÈS mal reçu par la fan qui trouvaient qu'on aurait JAMAIS dû toucher aux Seigneurs du Temps, qu'ils auraient dû rester mystérieux, car les voir intriguer politiquement cassait leur aura de grand sages. Et qu'on espérait que cet épisode serait effacé et oublié. C'est marrant, c'est les même remarques qu'on retrouve de la part de certains fans lorsqu'une possibilité de retour de Gallifrey s'est fait jour lors de "Day of the Doctor" et "The Time of the Doctor." (Et accessoirement des critiques concernant la révélation de fin de saison 8.)
Numéro 4 : The Talons of Weng-Chiang
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Le Docteur et Leela se retrouvent à enquêter dans le Londres du XIXe siècle contre un sérial killer, ils se retrouvent bientôt dans un théâtre et sont mélés à une histoire d'extra-terrestre.
- Reconstitutions du XIXe siècle : Check.
- Numéros de théâtre d'époques : Check
- Humour : Check (notamment la sauvage Leela déguisée en aristo.)
- Enquêtes palpitantes : Check.
- Personnages secondaires tellement attachant qu'un spin-off avait même été proposé sur eux : Check.
- Le Docteur en Sherlock Holmes : Check.
- Le Docteur contre Fu Manchu : Check.
L'épisode est totalement jouissif et aurait été presque un sans faute si ce n'est l'aspect un peu raciste dont sont montrés les triades chinoises. (Les asiatiques fourbes, tout ça tout ça...) Pour le reste, c'est excellent.
Numéro 3 : Shada
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Sans doute l'un des scripts les plus solide qu'il m'ai été donné de voir dans Doctor Who : Le mélange d'humour et d'aventure spatiale y est permanent, les personnages secondaires sont tous excellent, les trouvailles pleines d'inventivités (un bureau-TARDIS, une prison de l'espace, un ordinateur ultra-logique) et l'on retrouve la patte du génial Douglas Adams.
Hélas, cet épisode fut la bête noire des producteurs et des fans, puisqu'il n'a jamais été fini d'être tourné suite à une grève et il manque bien 50% de l'histoire. On a bien tenté de le complèter ou de le réinsérer quelque part mais ça a toujours été un échec et difficilement appréciable.
Fort heureusement, pour les 50 ans, un groupe de fan, dirigé par le controversé Ian Levine (mi trou-du-cul, mi fan-éperdu) a planché sur une version où les 50% manquant sont remplacés par des dessins animés. Ca n'est pas toujours parfait, mais ça permet d'avoir l'intrigue dans sa globalité et de comprendre toute sa richesse (notamment les discussions entre le Docteur et l'ordinateur de bord de son ennemis qui sont justes fantastiques.) Il y a aussi eu un roman traduit en français.
Bref, trouvez-le, il en vaut le coup.
Numéro 2 : La Genèse des Daleks
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Oui, j'ai bien dit "La Genèse des Daleks" puisque cet épisode étant l'un des rares a avoir été traduit et doublé en français, on peut utiliser son titre officiel. Bon après, la VF est assez nulle (Maurice Sarfati fait un très mauvais Harry Sullivan, tous les bruitages sont passés à la trappe et la musique à été changé par des synthétiseurs) et je vous conseille grandement la V.O.
Les Daleks de la série classique ne sont jamais aussi bons que lorsqu'ils sont les avatars du nazismes, et après "The Dalek Invasion of Earth" qui était une métaphore de la période de la résistance, voici la "Genèse des Daleks" qui est une métaphore de la montée du nazisme. L'épisode est loin d'être joyeux : guerre nucléaire interminable, trahisons (l'homme de main de Davros est de loin le pire) savant mégalomaniaque (Davros dont l'aspect marionnette a un peu vieilli mais reste efficace...) tortures.
L'histoire reste fascinante et Terry Nation livre un script de haut vol dans lequel le Docteur tente d'empêcher la création des Daleks et se heurte à chaque fois à la fatalité et à l'horreur des . De plus, cet épisode est celui qui est à l'origine de la "Guerre du Temps" qui changera l'univers de Doctor Who profondément.
Numéro 1 : City of Death
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Bah oui. Encore celui-là. Le pire, c'est que sur le coup, j'avais été un peu déçu car on m'a tellement vendu cet épisode comme étant "le meilleur épisode de toute la période classique" qu'au fond, après l'avoir vu, j'étais un peu désappointé en me disant "c'est tout ?' Et a vrai dire, si Shada avait été fini, il aurait fini premier de ce clssement.
Mais bon, ça reste tout de même un épisode quasiment sans faute :
- Le Docteur et Romana sont impeccables.
- L'histoire et ses nombreux rebondissement à travers le temps sont bien amenés.
- Le casting secondaire est parfait (Julian Glover y est brillant.)
- Les blagues, la tension, l'histoire tout colle bien.
- Ca a été tourné en décors naturel à Paris et c'est magique de voir le paris des années 70 ainsi que le Docteur et Romana devant les principaux monuments de Paris.
- La réalisation est sans faute.
- Il y a un caméo de John Cleese ! Merde quoi...
De plus, l'épisode est bourré de tonnes de petites anecdotes qui en font un épisode intéressant à disséquer aussi (Deux scénaristes sont passés sur l'épisode et Douglas Addams a tout réécrit en un week-end, le tournage à Paris s'est fait de façon totalement informel sans les autorisations, la tenue de Lalla Ward eu des conséquences inattendues, etc....)
Le genre d'épisode qui te fait aimer Doctor Who.
Mentions honorables :
Si j'avais voulu faire un vrai Top 20 composé d'épisodes "bien écrit" et bien joués, ces épisodes auraient été mentionnés :
- The Leisure Hive : Changement complet de période pour Doctor Who avec des effets spéciaux impressionnant pour l'époque.
- The Stone of Blood : Non seulement l'histoire est plutôt sympathique, mais en plus la principale alliée du Docteur est une archéologue de 80 ans, et ça détonne bien.
- The Androïd Invasion : Un des rares épisodes "Sans Daleks" écrit par le vétéran Terry Nation est une histoire d'invasion dans un petit village anglais assez prenante. Et on y voit une dernière fois U.N.I.T. avant un long moment.
- The Pirate Planet : Le premier script scénarisé par Douglas Adams était assez sympathique avec des pirates de l'espace (avec un perroquet robot !!) et un vaisseau planète. Ca se regarde bien, même s'il fera mieux.
- The Seeds of Doom : Dans cet épisode, les ennemis sont des plantes intelligentes, qui finissent par broyer des hommes pour se nourrir. Ca + un autre ennemi expert en mégalomania (comme on les aime) et on passe un bon moment.
Pour le coup, je ne vais pas faire de "Worst 5", ça risquerait de faire redondant avec le début de ce Top. Et puis, après avoir lu ça vous avez des épisodes à rattrapper.
Pour le coup, les Top concernant le 5eme, 6eme et 7eme Docteur vont arriver un peu plus vite, je pense. (J'espère avoir fini l'intégralité de la série d'ici un an, mais il me reste encore une bonne quarantaine d'épisodes à décortiquer, ce qui demande du temps.)